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Ce charmant village des côtes de Moselle  entouré de forêts et de vergers bénéficie d’une situation géographique idéale, à proximité de Metz, à quelques kilomètres d’une zone commerciale et des infrastructures autoroutières en direction de Paris, Strasbourg, l’Allemagne et le Luxembourg.

La mairie

Le nom du village et son étymologie

Mairie_Norroy_VeneurPremière trace historique du village, une charte de l’Empereur Othon Ier, datée de 960, le mentionne sous le nom de Nogaretum. En 1049, les archives de l’abbaye de St Arnould de Metz, parlent de Nogaredum et en 1211, de Noveroit. En 1490, les « Chroniques » de Philippe de Vigneulles parlent de Noeroy devant Metz. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, dans les archives locales, on lit tantôt Nouroy devant Metz tantôt Norroy le Veneur. Pendant la Révolution, l’esprit révolutionnaire s’en prit au nom de notre village : on supprima « roy » et Norroy le Veneur devint pour quelques mois Nord le Veneur. Pendant la guerre 1914-1918, la germanisation à outrance transforma Norroy le Veneur en Norringen. Norroy, dérivé de Nogaredum, évoque un « lieu planté de noyers ». Quant à l’appellation « le Veneur », qui n’a rien à voir avec la chasse, elle s’explique par le fait qu’on introduisit très tôt la vigne sur les coteaux ensoleillés du village et dès le XIIIe siècle, le vocable « le Vinour » vint compléter le nom de Norroy.

L’histoire du village

Les premières traces d’occupation du territoire communal datent de l’époque gallo-romaine comme en témoignent les fouilles archéologiques préventives, réalisées entre 2005 et 2008 sur l’emprise de l’Ecoparc, qui ont permis de mettre au jour les substructures de plusieurs villas romaines. Rien de surprenant, compte tenu de la proximité de l’ancienne voie romaine reliant Metz à Trèves qui chemine sur le ban communal. Le même site a révélé la présence d’une vaste nécropole datant du VIe et VIIe siècles, époque des rois francs Clovis, Clotaire et Dagobert. Celle-ci regroupait 300 tombes qui ont été fouillées en 2005. On peut supposer qu’il existait donc, à l’époque mérovingienne, un habitat assez important à proximité de cette nécropole, à l’origine du village. Au Moyen Age, Norroy appartenait au Duché de Bar dont on peut voir les armoiries sur un vitrail de l’église St Pierre. Au XIVe et au début du XVe siècle, des guerres incessantes opposèrent le duc de Bar au duc de Lorraine, mais en 1420, René d’Anjou, duc de Bar, épousa Isabelle, fille aînée de Charles II, duc de Lorraine. Les deux duchés cessèrent alors leurs luttes et, tout en gardant leurs institutions distinctes, furent unis politiquement, en particulier contre la cité de Metz, alors ville libre du Saint Empire Romain Germanique. En 1490, les messins brûlèrent le village. En 1636, au cours de la Guerre de Trente ans qui ravagea la Lorraine, Norroy fut envahi par les troupes mercenaires croates qui firent bombance avec les provisions amassées par les habitants à l’intérieur de l’église.

Depuis Norroy, les croates lancèrent des attaques contre les convois, pillèrent les églises, semant l’inquiétude dans la ville de Metz. Il est vraisemblable qu’à cette époque, une grande partie du village fut détruite. L’arrivée de l’armée du Comte de Soissons provoqua le départ des croates. Au cours de cette guerre, la France veilla au démantèlement de tous les sites fortifiés. Ce fut le cas à Norroy, où tous les organes de défense dont l’église avait été dotée furent démolis et où il ne subsista qu’une partie de tourelle, détruite en 1863. Après la guerre de 1870, Norroy devint allemand jusqu’en 1918. En 1940, l’histoire se réitéra et une grande partie des habitants de Norroy, fut expulsée vers les départements de l’Ardèche et du Tarn. A la Libération, ils retrouvèrent leur village.

L’école

Ecole

Les vins de Norroy

Pressoir

Le pressoir à l’entrée sud du village

Au XIVe siècle, les vins de Norroy étaient réputés, mais les cépages « de grosse espèce » à fort rendement, furent introduits, ce qui eut pour conséquence une forte dépréciation. La ville de Metz ordonna l’arrachage de ces cépages de « grosse espèce ». Le village de Norroy se soumit aux ordres et en 1380, les vins de Norroy purent être conduits dans la cité de Metz. Au XVe siècle, au cours d’une nouvelle guerre contre Metz, le duc de Lorraine et les Français détruisirent toute la récolte de vin après s’en être rassasiés jusqu’à épuisement. Ils brûlèrent également cuves et tonneaux. Au cours des siècles suivants, le froid, le gel, la grêle, la pluie endommagèrent les vignobles. Au début du XXe siècle, le phylloxéra (insecte homoptère, sorte de puceron) porta le coup de grâce au vignoble et aujourd’hui, seules quelques vignes subsistent pour une consommation familiale. Le pressoir de Monsieur et Madame François, à l’entrée du village, est le témoin de cette activité disparue.

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